En 2017, lors de sa première élection, Emmanuel Macron devenait le plus jeune président français de l’histoire. Cinq ans plus tard, à 44 ans, personne ne l’a détrôné dans ce registre, et il reste même l’un des plus jeunes dirigeants du monde. Le voilà donc aux commandes du pays après avoir battu sa rivale, Marine Le Pen.

Des réformes au programme

Comme tous les autres candidats, Emmanuel Macron a écrit un programme où figurent ses priorités. En matière d’éducation, il a ainsi promis d’augmenter le nombre d’heures de sport et de faire découvrir aux collégiens les métiers techniques et manuels.
Dans tous les domaines (l’éducation, l’économie, la justice, le sport, etc.), le candidat Macron, devenu président, va donc lancer des réformes pour appliquer son programme.

D’abord choisir un Premier ministre… écolo

C’est le Premier ministre qui est chargé de concrétiser le programme du président. Jean Castex, qui occupe ce poste depuis 2020, a déjà annoncé qu’il allait démissionner. Emmanuel Macron va donc choisir un nouveau Premier ministre, sans doute dans la semaine. On sait déjà qu’il, ou elle sera aussi en charge de l’écologie. Cela ne s’est jamais produit. Le président montre ainsi qu’il a décidé de faire de la défense de l’environnement une priorité.

… puis un ensemble de ministres

Dans les jours qui arrivent, le Premier ministre, en accord avec le président de la République, choisira ses ministres. Chacun dans son domaine aura pour mission d’appliquer les réformes voulues par Emmanuel Macron. Pour cela, des lois seront proposées. Ces lois seront ensuite votées, ou rejetées, par les sénateurs et les députés.

Rendez-vous en juin

Et justement, en juin, les Français vont de nouveau voter, mais cette fois pour élire leurs députés. Choisiront-ils une majorité de députés de la même famille politique qu’Emmanuel Macron ? Ou choisiront-ils une majorité de députés hostiles aux idées du Président ? C’est une question importante, car, dans ce dernier cas, Emmanuel Macron aura du mal à faire voter ses réformes. À l’inverse, ses adversaires auront plus de facilités à se faire entendre. Voilà pourquoi Jean-Luc Mélenchon, arrivé 3e au premier tour de l’élection présidentielle, et grand rival d’Emmanuel Macron, a dit : « Le combat continue ! »