Un mondial de foot très critiqué

carte montrant la France et le Qatar

Cette semaine, les maires de Strasbourg, Paris, Lille, Lyon, et d’une vingtaine de villes françaises, ont annoncé qu’ils n’installeront pas d’écrans géants pour diffuser en public les matchs de la Coupe du monde au Qatar. Pourquoi ? Pour dire leur indignation. Parce que ce pays du Moyen-Orient est accusé d’avoir maltraité les ouvriers venus de l’étranger pour construire les stades, les routes et les hôtels nécessaires à la compétition. Les conditions de travail étaient si mauvaises sur les chantiers qu’il y a eu beaucoup d’accidents, et même beaucoup de morts ! Mais il y a aussi une autre raison pour laquelle ce mondial est critiqué. Car le Qatar a annoncé que les matchs se joueront dans des stades ouverts et climatisés. Un énorme gaspillage d’énergie qui ne peut pas faire du bien à la planète… 

La semaine des prix Nobel 

Le lundi 3 octobre a commencé l’annonce des prix Nobel 2022. Depuis 1901, ces prix récompensent chaque année des personnes qui ont apporté quelque chose d’utile à toute l’humanité. Six prix sont décernés : médecine, physique, chimie, sciences économiques, littérature et paix. Cette année, le Français Alain Aspect a remporté le prix Nobel de physique, et la Française Annie Ernaux celui de littérature. Pas mal !

Un personne sur une estrade tenant entre ses mains une médaille du prix Nobel devant des spectateurs qui applaudissent
© Jacques Azam

Des mèches coupées

Le mercredi 5 octobre, la chanteuse Angèle et une cinquantaine d’autres artistes se sont filmées en train de se couper des cheveux sur une vidéo publiée sur Instagram. Elles veulent ainsi montrer qu’elles sont solidaires des femmes iraniennes qui manifestent en ce moment dans leur pays. En Iran, les femmes sont obligées de porter le voile et ne peuvent pas s’habiller ni sortir librement. Depuis la mort d’une jeune femme arrêtée parce qu’une mèche de cheveux dépassait de son voile, beaucoup d’Iraniennes et d’Iraniens se révoltent contre toutes les interdictions qu’ils subissent en criant : « Femme, vie, liberté ! » Dans ce pays, manifester est très dangereux. Ces protestations sont violemment punies par la police, qui aurait déjà tué 96 manifestants.