En ce début de printemps, tu as sans doute plaisir à retrouver le chant des oiseaux, les senteurs des fleurs et même le ballet des insectes dans ton jardin ou en balade. Plus il y a d’espèces animales et végétales qui vivent dans un lieu précis, comme ton jardin, plus la biodiversité est grande.
Mais il est essentiel d’être attentif à l’état de la biodiversité sur l’ensemble de notre planète, car l’humain en fait partie. C’est pourquoi les conclusions des experts publiées cette semaine doivent être prises très au sérieux. Que disent-ils ? 1jour1actu et franceinfo junior t’expliquent tout.

Une espèce sur huit, animale ou végétale, risque de disparaître avant que tu ne sois adulte


Lenaïg et Mélissa, les deux p’tites journalistes de franceinfo junior cette semaine, ont interviewé Gilles Bœuf, un biologiste professeur à Sorbonne Université qui a lu l’étude sur l’état de la biodiversité de la planète :

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(© E. Faure/franceinfo junior – © D.R.)


 

 
Pour prendre l’exemple des insectes, regarde cette vidéo qui t’explique pourquoi les abeilles nous sont indispensables :

Les causes sont toutes d’origine humaine

Ce sont les activités humaines qui sont responsables du risque d’extinction totale qui pèse sur ces espèces. Nous les connaissons toutes déjà !
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Pour en savoir plus sur les causes de la diminution de la biodiversité, Mélissa s’est intéressée aux braconniers, mais aussi aux déchets produits par les hommes :

Tu peux également regarder cette vidéo sur la disparition inquiétante d’espèces d’oiseaux en France.

Mais on peut encore agir pour la biodiversité

Lenaïg s’est intéressée aux solutions que les experts mettent en avant :

Bien réfléchir à l’alimentation du futur est l’une des premières pistes, comme la régulation de la pêche.
Le président français, Emmanuel Macron, a réagi à la sonnette d’alarme tirée par les experts. Par exemple, il doute du projet de gigantesque mine d’or en Guyane, un département français situé en Amérique du Sud. Ou encore, il s’est engagé à réduire l’utilisation des pesticides dans l’agriculture d’ici trois ans.