Comment les Jeux olympiques luttent contre le dopage ?

Les sportifs n’ont pas de potion magique comme Astérix, mais certains absorbent des produits pour améliorer leurs capacités physiques. Utiliser ces produits ou ces drogues est très dangereux pour la santé… Et c’est illégal : les organisateurs de compétitions comme les Jeux olympiques luttent contre ce dopage, qui permet de battre des records. Depuis les années 60, plus de 400 sportifs ont été interdits de participation aux J.O. !

Mais comment contrôler tous les sportifs des J.O. ?

Certains sports, qui demandent beaucoup de souffle ou de muscles, sont plus à risque de dopage. C’est le cas de l’haltérophilie ou du cyclisme, alors que le tennis de table, lui, n’a connu que très peu de cas. Durant l’année qui précède les J.O., tous les sportifs peuvent être désignés pour passer des tests… Car c’est souvent durant l’entraînement que les tricheurs utilisent ces produits. 

Comment se passent les tests ?

Prélèvements d’urine et de sang : on vérifie si des substances interdites ont été absorbées. On peut même mener une enquête génétique pour voir si des cellules du corps ont été modifiées ! Durant les Jeux, les tests continuent et on garde ces prélèvements pendant 10 ans, au cas où l’on découvrirait de nouvelles techniques d’analyse. Et, s’ils sont positifs, même des années après, les sanctions tombent : la médaille est retirée et le sportif interdit de participer aux compétitions. Comme les J.O. sont souvent l’épreuve de leur vie, pour gagner, certains sportifs risquent ainsi leur santé en se dopant… Et même les Grecs, créateurs des Jeux olympiques de l’Antiquité, se dopaient avec de l’hydromel, un vin de miel ou de la viande de chèvre !