Kauli, 19 ans. (© Brent Bielmann)

Son prénom tahitien, Kauli, se prononce « Ka ou li ». Mèches blondes et peau dorée par le soleil, sourire Ultra Brite, voici le surfeur qui monte : « Dans l’eau, je suis dans mon élément : je peux y rester des heures sans voir le temps passer. Et quand il n’y a pas de vagues, que je ne peux pas vraiment me mettre debout sur ma planche, je suis très frustré… »

 

Le surf, mais aussi les études…

Kauli se souvient qu’enfant, avant ou après l’école, planche sous le bras, il filait vers les vagues. Mais malgré ses 3 titres de champion d’Europe junior (2017, 2019 et 2020), il n’a jamais abandonné ses études : « Avec mes voyages à travers le monde, seul ou accompagné par mes parents, étudier me permet de rester connecté à la réalité de la vie, à mes racines, à mes amis. Quand je rentre d’une compétition, je suis toujours heureux de retrouver mes études, de reprendre le cours de ma vie… » Titulaire du bac, Kauli étudie pour être professeur de sports.

Très attaché à Tahiti

Kauli préfère enchaîner les longs allers-retours en avion pour surfer à Hawaï, en Afrique du Sud, au Mexique ou en France sur la Côte basque« Au début, comme j’étais surtout habitué aux eaux très chaudes de Tahiti, j’ai eu du mal dans les eaux plus froides. J’ai même dû apprendre à surfer avec une combinaison. Les deux premières fois, j’ai mis une heure pour l’enfiler ! »

À 8 ans, Kauli gagne ses premières compétitions de surf, appelées « Pitchoune » et « Crevette » sur son île. Il se souvient : « Après, je voulais en gagner encore et encore… » (© Brent Bielmann)

Prêt pour les J.O. de 2024 !

Non qualifié pour les Jeux olympiques de Tokyo, qui se sont déroulés en août cette année, Kauli attend « avec impatience » ceux de Paris, en 2024. Par chance, l’épreuve de surf aura lieu sur la vague tahitienne de Teahupo’o, considérée comme un mur d’eau : « Devenue légendaire, aussi célèbre et impressionnantes que celles d’Hawaï, elle m’a vu naître. Elle ne me fait pas peur mais m’impose le respect. En 2024, j’aimerais lui faire honneur… »  

 

Pour voir surfer Kauli, regarde cette vidéo :

                                                                                                                                                              

Sophie Greuil