Habituellement, pour faire une prise de sang, il faut faire une piqûre : l’aiguille traverse la peau et perce une veine ou un vaisseau plus petit pour aspirer un peu de sang. Dans le système imaginé par Google, il n’y a plus d’aiguille.

Aspirer le sang de la peau

Deux brevets de prise de sang sans aiguille imaginés par Google.

Deux objets de prise de sang sans piqure imaginés par Google.


Mais comment ça marche ? La peau humaine laisse passer l’eau et l’air, quand on transpire par exemple. Or, du sang circule aussi dans les cellules de la peau.
Google a imaginé une technique pour aspirer le sang contenu dans la peau, sans avoir à la percer : un peu à la façon d’un micro-aspirateur très puissant, mais bien sûr sans danger.

Un objet connecté…

« La seringue sans aiguille » imaginée par Google pourrait ressembler à un petit tube qui aspire du sang au bout du doigt.
Elle pourrait aussi prendre la forme d’une montre qui prélève le sang au niveau du poignet. Cette montre pourrait être, en plus, un objet connecté, capable de transmettre des informations sur la santé du patient à un autre objet, par exemple l’ordinateur du médecin.

… pour les diabétiques

piqûre sans aiguille pour prélever le sang
Cette invention de Google pourra être utile aux personnes malades du diabète ! En effet, pour mesurer le niveau de glucose (sucre) dans leur sang, ils doivent se faire des piqures plusieurs fois par jour.
Pour en apprendre davantage sur cette maladie, regarde cette vidéo ci-dessous :
 
 
https://youtu.be/bzZZY-7tL5k

 

Des objets Google pour la santé

Google est la plus puissante entreprise qui règne sur Internet. Mais depuis plusieurs années, elle développe des objets qui ont pour but de faciliter la vie des personnes malades.
Combien coûtera ce nouvel appareil de prise de sang ? Sera-t-il un objet de luxe seulement accessible à quelques personnes privilégiées ou permettra-t-il d’améliorer la vie quotidienne de nombreux malades ? Pour l’instant, il n’y a pas de réponse. Il s’agit simplement d’un brevet.
Jeudi 3 décembre, Google a reçu aux États-Unis l’autorisation qui lui permet de développer ce « bracelet prise de sang ». Mais l’entreprise n’a pas encore annoncé la fabrication  d’un prototype.