Gauthier, Nawres et Inès, trois jeunes arbitres

Gauthier, sur les pas de son grand-père

« Pour suivre les traces de mon grand-père, qui était arbitre bénévole de handball, j’ai sifflé mon premier match à 7 ans. J’ai tout de suite adoré faire respecter les règles », affirme cet élève de CM2.
Le week-end, très souvent, Gauthier, surnommé « Goth », joue comme ailier gauche dans une équipe de hand de moins de 11 ans. Mais après, il enfile son maillot noir d’arbitre. Et durant ses vacances, il adore suivre des stages « pour mieux [s]e former à ce métier ».

Plus jeune arbitre de hand de France

Gauthier arbitre des équipes de moins de 13 ans. « À mes débuts, et encore maintenant, comme je ne suis pas très grand, les gens doutaient de mes capacités à arbitrer », raconte Gauthier, qui est aujourd’hui le plus jeune arbitre de handball de France.
Avant les coups d’envoi, « papy Gégé », désormais speaker dans le gymnase, prend le micro pour rappeler au public « de bien respecter les décisions de l’arbitre ».
Sifflet et cartons en main, « Goth »rayonne. « Concentré sur le jeu, je suis dans une bulle pour ne pas être déstabilisé par ce qui est crié en tribune », raconte-t-il.

Faire signer ceux qui sifflent

À la fin des grandes rencontres qu’il suit en tant que spectateur, Gauthier ne demande pas une dédicace aux joueurs connus, mais aux arbitres !

Nawres, sur les pas de son grand frère

Basketteuse depuis qu’elle a 7 ans, Nawres a décidé d’imiter son grand frère Adem, arbitre : « Sifflet en main, j’adore être maître du jeu, maîtriser mes émotions et rester dans ma bulle malgré la pression, supérieure à celle d’être joueuse… »
Même si au collège ses camarades la trouvent « trop jeune pour arbitrer », cette élève de 3^e affiche trois rêves : « En étant joueuse, arbitre et bientôt prête à suivre une formation de coach, je me donne trois chances d’évoluer, un jour, aux États-Unis. »

Sans arbitre, pas de sport !

Inès aime bien arbitrer « parfois pendant les cours de sport parce que, sans arbitre, il n’y a pas de compétition possible ! ».
Le mercredi 1^er octobre, lors des Journées de l’arbitrage, elle a suivi les conseils du grand champion de handball Nikola Karabatic : « J’ai adoré parce que j’ai appris des tonnes de trucs. Mais, pour un sport co, il y en a trop à apprendre et trop de pression avec beaucoup de joueurs sur le dos. Alors, pourquoi pas tenter ma chance en tant qu’arbitre dans un sport individuel ? »

Si tu veux en savoir plus sur les Journées nationales de l’arbitrage, regarde cette vidéo :

Merci à Ninon Bardel pour son aide précieuse.

Sophie Greuil