1jour1actu : Que retenez-vous de ces dernières années, qui ont changé votre vie ?

Oli : C’est une masse de souvenirs, une sorte de clé USB qu’on s’est branchée au cerveau avec plein de souvenirs, de rencontres, de moments forts.
Bigflo : Moi, j’ai l’impression que si c’était un dîner, on serait après le dessert, quand tu n’en peux plus de manger ! Le dessert, c’était notre dernier concert, au Zénith de Toulouse, avec la famille… Puis on rentre à la maison, et dodo !

Alors, vous allez vous reposer ?

Oli : Oui, on a besoin de se reconnecter à une vie un peu plus normale. D’où notre décision de nous arrêter pendant un bout de temps. On va s’éloigner un peu à partir de septembre, parce qu’on a l’impression d’avoir tout fait. Mais on a encore plein d’idées, plein de rêves à accomplir­!
Bigflo : La vraie vie nous manque. Ça nous manque d’être chez nous, à Toulouse, ne serait-ce que pour gérer des choses de la vie de tous les jours. C’est une galère parce qu’on n’est jamais là, on ne voit pas trop les amis ou alors il faut prendre rendez-vous !
Oli : Et puis ça nous manque aussi de refaire de la musique plus simplement, sans penser forcément à un album. On a acheté un studio à Toulouse, qui sera notre vrai lieu à nous, pour travailler tranquillement, comme dans la salle de musique où on a commencé chez nous, entre frères.

Lors de votre dernier concert, le 12 février à Toulouse, vous avez remis un chèque de 500 000 euros au Secours populaire…

Biflo Oli

Les deux frères ont rempli les salles de concert, partout en France. (© Polydor/Universal)


Oli : On voulait marquer le coup, montrer qu’on n’oublie pas d’où on vient, malgré tout ce succès. Il faut toujours être solidaire avec ceux qui n’ont rien. Et on voulait aussi mettre en lumière le Secours populaire, parce qu’on n’a pas eu le temps de s’investir dans le monde associatif ces dernières années, on culpabilisait un peu.

Vos clips sont toujours inventifs. Allez-vous faire du cinéma un jour ?

Oli : Oui, on a commencé à écrire quelque chose. On n’a jamais eu le temps de s’y mettre vraiment mais on a deux rêves dans le cinéma. C’est faire notre film, l’écrire, le coréaliser, et peut-être jouer quelques rôles dans des films.
Bigflo : Ce n’est pas une priorité, mais c’est un projet. Le fait d’avoir atteint des choses si grandes dans la musique, ça ouvre des portes dans d’autres domaines. Depuis tout petits, on est des touche-à-tout, on faisait déjà des courts-métrages… Donc oui, on va se mettre au cinéma !

Propos recueillis par Pascal Alquier

 
En bonus, 1jour1actu te fait découvrir ces deux morceaux inédits de Bigflo et Oli !