Des agressions choquantes

Les attaques se multiplient, en France, depuis le début de l’année. Des chevaux, mais aussi des ânes et des poneys, se font agresser pendant la nuit. Leurs propriétaires les retrouvent, le lendemain, avec de graves blessures… ou même tués.
Des dizaines de cas ont été signalés. Parfois, on s’aperçoit qu’il s’agit en fait d’accidents. Mais, d’autres fois, les gendarmes ont la preuve que les blessures ont été causées par des humains, avec des objets tranchants.

Il faut mener l’enquête

Pourquoi ces équidés se font-ils agresser ? Mystère ! Plus de cent cinquante enquêtes ont été ouvertes par les gendarmes pour chercher les coupables. On ne sait d’eux qu’une chose : ils sont plusieurs. En effet, une personne ne pourrait pas agir seule sur un si grand territoire.
Des gendarmes patrouillent donc, pendant la nuit, pour essayer de surprendre les coupables. Impossible, pour le moment, de savoir s’ils font partie d’une organisation ou s’ils se copient sans se connaître. En tout cas, ils risquent tous deux ans de prison et 30 000 euros d’amende. Car, être cruel avec les animaux, c’est interdit par la loi.

Les éleveurs s’inquiètent

Dans les élevages et les centres équestres, l’inquiétude monte. Les propriétaires de chevaux sont nombreux à installer des barrières électrifiées, des cadenas et des caméras de surveillance. Certains restent près de leurs bêtes chaque nuit. Ils créent aussi des groupes d’entraide, sur les réseaux sociaux, pour s’informer et s’organiser.
Cette situation peut conduire à des tensions entre les éleveurs et les personnes qu’ils suspecteraient. Les gendarmes demandent de les appeler au moindre doute… et de ne surtout pas se faire justice soi-même.

Élise Rengot