« C’était très long de ne pas pouvoir sortir de chez soi et de ne pas pouvoir voir ses amis, se souvient Lou. J’avais aussi hâte de me débarrasser de mes parents et de ma petite sœur ! » Pour se protéger de l’épidémie du Covid-19, les habitants de Nouvelle-Calédonie ont été confinés pendant 4 semaines. Mais, heureusement, depuis le 5 avril il n’y a pas eu de nouveaux cas et, au total, seuls 18 malades ont été comptés dans ces îles du Pacifique.

Retrouver les copines

(© Fabien Dubedout)


Le déconfinement a pu commencer le 20 avril. Et, pour Lou, il y avait comme un petit air de fête : « Le dimanche soir, Maman est sortie acheter des pizzas et on a regardé la télé. Le lendemain, je suis allée jouer dans la rue, retrouver mes copines. J’étais heureuse de les revoir ! Et avec mon papa et ma sœur, nous sommes allés voir nos grands-mères. » Faire les courses, aller à la plage… toutes ces activités « ordinaires » du quotidien devenues interdites étaient de nouveau possibles. « Ça fait du bien ! », confie Lou.

(© Fabien Dubedout)

Pas de masque obligatoire

Lou a fait sa rentrée au collège, qui a été réorganisé. « Il faut se laver les mains toutes les deux heures. On ne change plus de classe, comme avant. Maintenant, ce sont les profs qui viennent dans notre salle. À la cantine, il faut laisser une place libre entre chaque élève. Et toutes les classes n’ont pas non plus les récrés en même temps. Certains élèves ont un masque, mais pas tous. Ce n’est pas obligatoire. »

Cours une semaine sur deux

Les élèves ont cours par demi-classe, selon l’ordre alphabétique de leur nom de famille, une semaine sur deux. « Je ne m’attendais pas à ce qu’on sépare le collège en deux. Heureusement, ma meilleure amie est dans mon groupe ! »
Quand elle ne va pas au collège, Lou continue l’école à la maison : « Il y a beaucoup moins de travail que pendant le confinement !, se réjouit-elle. J’ai hâte que le collège soit de nouveau “normal” avec tout le monde. » Son souhait est exaucé : à partir d’aujourd’hui, l’école reprend à effectif complet.

Sandra Laboucarie