Pourquoi, dans certains pays, les journalistes n’ont-ils pas le droit de dire ce qu’ils pensent ?

En Corée du Nord, en Syrie ou à Cuba, des journalistes sont tués s’ils critiquent la politique de leur pays.

Pourtant, le travail du journaliste, c’est de savoir ce qui se passe et d’informer les gens.

Et, depuis 1948, la Déclaration universelle des droits de l’homme affirme que chacun peut dire ce qu’il veut, sauf des insultes et des mensonges : c’est la liberté d’expression.

Dans les démocraties

Partout, les chefs d’État expliquent ce qu’ils font pour leur pays et dans le monde.

Dans les démocraties, le journaliste peut vérifier les informations, poser des questions, écouter des avis différents, et raconter à tout le monde ce qu’il a appris.

Même si, parfois, ce qu’il révèle peut déranger des gouvernements ou des chefs d’entreprise.

Dans les dictatures

Dans une dictature, le chef d’État décide qui a le droit de parler, et de quoi. Souvent, il contrôle la télé et la radio. S’il a volé de l’argent ou emprisonné des gens, il ne veut pas ça se sache. Il préfère empêcher le journaliste d’en parler !

Il peut supprimer un journal, mettre le journaliste en prison et parfois… le faire tuer.

S’informer pour être libre de penser

Heureusement, dans la majorité des pays, tout cela n’a pas lieu. Car, si on ne sait pas ce qui se passe réellement, on ne peut pas se faire un avis.

Sans liberté d’expression, plus de liberté de penser !

Laurence Muguet