Hagibis, un typhon super puissant

Un typhon, c’est une sorte d’énorme tempête qui tourne sur elle-même et qui se déplace en même temps, un peu comme une toupie. Pour bien comprendre ce phénomène météo, regarde cette vidéo.

 
Au Japon, où se passe la Coupe du monde de rugby, les typhons sont courants. Il y a environ 26 typhons par an, le plus souvent aux mois d’août et de septembre. Mais le typhon Hagibis qui menace aujourd’hui n’est pas comme les autres. Il est super puissant, l’un des plus puissants de ces dix dernières années. Les Japonais craignent des vagues de 17 mètres (l’équivalent d’un immeuble de 6 étages) ainsi que de grosses inondations à Tokyo et dans ses environs. Circuler dans ces conditions sera extrêmement dangereux.

Sur cette carte tu vois le trajet que devrait prendre le typhon jusqu’à toucher Tokyo demain samedi.

Protéger les joueurs et les supporteurs

Pas question dans ces conditions de faire se déplacer les 70 000 spectateurs prévus au match opposant les Français aux Anglais, ce samedi. Pareil pour les 45 000 spectateurs prévus à celui opposant les Néo-Zélandais aux Italiens, le même jour. L’idée a bien été évoquée de déplacer les matchs dans une ville moins menacée par le typhon, mais cela semblait trop compliqué. Les spectateurs seront donc remboursés de leurs billets.

Un résultat prévu par le règlement

Même si l’annulation des matchs est une première dans l’histoire de la Coupe du monde de rugby, la possibilité que cela arrive avait été prévue. Dans ce cas, le match n’est pas joué plus tard mais considéré comme nul : 0-0. Et chaque équipe marque deux points. La France sait donc déjà qu’elle sera deuxième de sa poule (son groupe), juste derrière l’Angleterre.

Une question qui divise

Avec cette annulation, se repose la question du choix des pays accueillant les grandes compétitions sportives internationales. Le Japon, avec sa saison des typhons et ses risques de tremblement de terre, est-il adapté à ce genre de manifestations ? La semaine dernière, prenaient fin les championnats du monde d’athlétisme au Qatar. Il y a fait si chaud que certaines compétitions ont dû se disputer de nuit et d’autres dans des stades climatisés. Le climat du pays d’accueil devrait-il être pris en compte ? Le débat continue.
 

Camille Laurans

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