Une pratique courante

Au foot, les joueurs se font des passes et marquent des buts surtout avec les pieds. Mais, quand le ballon est en l’air, ils peuvent aussi le frapper de la tête. Ils utilisent alors le haut du front, qui est la partie du crâne la plus solide et la moins douloureuse.

Mais attention, danger !

Le problème, c’est que cette pratique peut abîmer le cerveau. Car, à chaque fois qu’ils font une tête, les footballeurs reçoivent un choc. Leur cerveau, un organe mou et fragile, se cogne contre les parois du crâne. Cela peut causer de minuscules blessures… si minuscules qu’elles ne font pas mal et que personne ne les remarque.
Si cela arrive de temps en temps, ce n’est pas grave. Mais des chocs répétés sur le crâne peuvent, au bout d’un moment, provoquer une baisse de la mémoire et des capacités intellectuelles. Ils pourraient même favoriser, de nombreuses années plus tard, l’apparition de certaines maladies du cerveau.

Il faut protéger le cerveau et le cou des enfants

La Fédération écossaise de football a récemment décidé d’interdire les têtes à ses joueurs de moins de 12 ans. Et cette règle pourrait bientôt concerner l’Europe entière ! Elle existe déjà aux États-Unis, depuis 2015, pour les moins de 10 ans.
L’objectif, c’est de protéger le cerveau des plus jeunes, car celui-ci est en plein développement… et donc encore plus fragile que celui des adultes ! Il s’agit aussi de protéger les os et les muscles de leur cou. Car ceux des enfants ne sont pas assez costauds pour supporter les chocs qu’ils reçoivent lorsqu’ils font des têtes.

Élise Rengot