Pour la finale de ce jeudi, les filles du PSG ne sont pas favorites car leur adversaire, Francfort, a déjà remporté trois fois la Ligue des champions féminine. Mais toute l’équipe sait qu’elle a de nombreux supporters. L’aventure du club est en effet une belle histoire qui illustre l’évolution du foot féminin en France.

10 ans de progrès

La capitaine de l’équipe, Sabrina Delannoy, est arrivée au PSG il y a 10 ans. À l’époque, les entraînements avaient lieu le soir car, pendant la journée, les joueuses travaillaient ou poursuivaient des études. La situation actuelle est bien différente : le club a davantage de moyens financiers et les joueuses sont des sportives professionnelles. Elles sont deuxièmes du championnat de France derrière l’OL (Lyon), qu’elles ont d’ailleurs battu pour arriver en finale du championnat d’Europe.

Une équipe internationale

L’équipe féminine du PSG est internationale, comme celles des plus grands clubs européens : 12 Françaises et 11 étrangères, dont 5 Allemandes. Le nombre important des Françaises est aussi le signe de la qualité du foot féminin en France : les joueuses sont de plus en plus nombreuses, les équipes progressent… D’ailleurs, en 2019, le Mondial féminin de foot aura lieu en France.

Oubliées des médias

Le football féminin a été longtemps oublié des médias : en 2009, l’équipe de France féminine s’est même qualifiée pour les quarts de finale de l’Euro sans aucune retransmission du match ! Mais les choses changent : plusieurs chaînes retransmettent maintenant les principaux matchs du championnat de France féminin et suivent l’OL et le PSG en UEFA. Le foot féminin présente aussi une image plus saine, loin des salaires excessifs des stars du foot masculin et des affaires des clubs. Bonne chance, les filles !
PSG-Francfort, ce jeudi 14 mai, à 17 h 50, sur France 2.