La kayakiste franco-australienne Jessica Fox

La kayakiste franco-australienne Jessica Fox (AFP Photo / Carl de Souza).


En 2010, naissent les Jeux olympiques de la jeunesse (J.O.J.), à Singapour. Alors âgée de 16 ans, la kayakiste franco-australienne Jessica Fox, fille d’une grande championne française de kayak et d’un grand champion anglais de canoë, saisit sa chance : « Organiser une telle compétition, quel beau cadeau offert à la jeunesse. Malgré une carrière bien remplie et largement bien récompensée, mes parents étaient verts de jalousie de ne pas l’avoir eue à leur époque ! » Pour les « venger », Jess a décroché l’or en kayak à Singapour !  Deux ans plus tard, elle participait aux Jeux olympiques de Londres et remportait une médaille d’argent. Aujourd’hui, à 24 ans, elle fait toujours partie des meilleures du monde.

Un « réservoir » d’étoiles montantes…

Comme les Jeux des « grands », les Jeux olympiques de la jeunesse se déroulent tous les 4 ans, avec 32 sports pour les Jeux d’été et 7 pour les Jeux d’hiver. Les J.O.J. sont un « réservoir » de champions et l’occasion de tester l’engouement pour des sports jeunes, comme l’escalade, le roller, la breakdance ou le kite surf.
À 16 ans, en 2016, l’Américaine Chloe Kim remporta 2 médailles en or en snowboard. Deux ans après, aux derniers Jeux de Pyeong Chang, en Corée du Sud, elle devint championne olympique de half pipe, la plus jeune de l’histoire : « Quand on est adolescent, on a parfois du mal à aller s’entraîner, à faire des sacrifices pour rester au meilleur niveau, parce qu’on aimerait mieux suivre ses copains, se la couler douce ou lézarder sur la plage. L’arrivée des J.O.J. nous a terriblement boostés et nous a sans doute permis d’arriver, encore plus vite, chez les grands. »

Paris, comme pari fou ?

Chloé Kim

L’Américaine Chloe Kim, lors des Jeux olympiques d’hiver de Pyeong Chang, en Corée du Sud (© AFP Photo / Kirill Kudryavtsev).


Parmi les 99 athlètes français présents à Buenos Aires, le coureur Baptiste Guyon (17 ans), élève de terminale, est impatient de prendre le départ  d’un « rendez-vous qui donne des ailes…» Fin juillet 2024, les Jeux olympiques auront lieu à Paris. Alors, ce coureur de Romorantin, dans le Loir-et-Cher, rêve de fouler la piste du Stade de France : « Pour l’instant, je reste concentré sur Buenos Aires. Paris est encore loin mais arrivera très vite. À moi de bien grandir d’ici-là… »

Sophie Greuil