Combien de victimes ?

Tu connais sûrement le harcèlement : un élève se retrouve pris pour cible, de façon répétée, par d’autres élèves. Humiliations, mise à l’écart… on pense qu’un élève sur dix est victime de harcèlement à l’école ou sur les réseaux sociaux.

Mais alors, le harcèlement, c’est aussi sur Internet ?

Oui ! On l’appelle « cyberharcèlement » quand les moqueries se poursuivent sur les téléphones, par SMS ou sur Internet. Cela peut être des insultes, des commentaires malveillants postés sur un profil, des photos ou des vidéos prises à l’insu d’un élève, etc.

Souvent, les harceleurs se focalisent sur un détail physique, une différence, une originalité. Il arrive que ce soit un ou une ancienne amie qui partage des infos secrètes ou personnelles.

Le cyberharcèlement fait des dégâts

Sur Internet, les infos circulent à vitesse grand V, sans que personne puisse rien contrôler. Le harceleur, souvent caché derrière un pseudo, peut être lui-même surpris de l’impact de son acte !

Ce qui est sûr, c’est que le cyberharcèlement fait des dégâts : la victime souffre, et souvent en silence…

On peut tous agir !

N’oublie pas ! Le harcèlement, c’est une relation à trois : la victime, le harceleur et tous les témoins qui n’ont rien dit. Alors, attention, avant de commenter ou de partager sur Internet ! Il faut bien réfléchir à ce que peuvent ressentir les victimes, et se souvenir que publier des messages injurieux est puni par la loi.

Agnès Barber