Une vieille habitude
Sais-tu qu’il y a un peu plus d’un siècle, les habitants de Paris se lavaient dans la Seine ? Ils y nettoyaient même leur linge ! Cette pratique a été interdite en 1923, mais il n’était pas rare d’observer des nageurs piquer une tête dans la Seine jusqu’en 1960 !
À l’époque, cette interdiction était principalement liée à la mauvaise qualité de l’eau. Le risque d’attraper des maladies a finalement convaincu les Parisiens de renoncer à la baignade.
Une Seine propre
La mairie de Paris s’est lancé ce défi : améliorer la qualité de l’eau de la Seine, pour la rendre propre à la baignade. Pour cela, de grands travaux ont lieu dans la capitale depuis 2018. Les premiers résultats sont encourageants, et certaines personnes travaillant à la mairie ont déjà effectué quelques plongeons.
Mais les prochains à tenter réellement l’aventure devraient être des athlètes. Car les Jeux olympiques de Paris 2024 mettront la Seine au centre de certaines compétitions, comme la nage en eau libre, le paratriathlon ou le triathlon. Le pari n’est pas facile à tenir : ces derniers jours, en effet, 3 épreuves test en prévision des J.0. ont été annulées en raison de la qualité de l’eau jugée insuffisante. Mais cela devrait s’améliorer. Les organisateurs ont d’ailleurs assuré que les épreuves de triathlon et de nage en eau libre auront bien lieu dans la Seine l’année prochaine.
Une baignade… pour tous
Un an après les Jeux olympiques, à l’été 2025, les Parisiens pourraient enfin barboter dans le fleuve. Cependant, il ne sera pas possible de faire trempette partout ! Trois lieux autorisés à la baignade ont déjà été annoncés par la mairie de Paris.
« Les plans d’eau surveillés seront délimités par des bouées et un ponton pour y accéder, avec des espaces pour se changer, se doucher et ranger ses affaires sur les quais », précise Anne Hidalgo, la maire de Paris.
Alors, prépare ton maillot de bain !
Tom Sallembien
Retour
hallo, ik moet voor school een presentatie geven over deze tekst. het is een prachtige tekst met veel leesplezier.