C’est quoi la route de la soie ?

C’est un réseau de routes très anciennes qui permettait le commerce et les échanges entre l’Asie et l’Europe. Jusqu’au début du Moyen Âge, seuls les Chinois savaient tisser la soie à partir de fils produits par les vers à soie. Cette étoffe précieuse était échangée contre de l’ivoire, des chevaux et des pierres précieuses. Il fallait compter neuf mois de voyage pour relier la capitale de la Chine à la ville de Rome. Des caravanes géantes chargées de kilos de produits parcouraient ces routes dans les deux sens. Les marchandises s’échangeaient de place en place, et leur prix augmentait au fur et à mesure du voyage. En plus de la soie, des objets de luxe, des armes, des métaux précieux, des épices, du thé étaient échangés… Et aussi des idées nouvelles, des religions et des inventions, comme la boussole, la poudre à canon et l’imprimerie. 

Mais ces routes existent-elles encore aujourd’hui ?

Elles ont été abandonnées au XVe (15e) siècle, quand plusieurs pays d’Europe produisaient eux-mêmes la soie. Et qu’une route plus rapide, par la mer, permettait d’aller chercher directement les marchandises en Asie. Mais, depuis 2013, le président chinois Xi Jinping a lancé les nouvelles routes de la soie, un nouveau réseau de routes et de voies ferrées entre la Chine et l’Europe. Ce projet colossal a pour but de développer un peu plus le commerce chinois dans le monde.