Rien ne change… en apparence pour le trafic de marchandises. Les caramels anglais pourront se vendre comme avant dans les vingt-sept pays de l’Union européenne. Pareil dans l’autre sens : les Allemands continueront de vendre leurs tracteurs ou les Français leurs vins sans limites, et sans avoir à payer de taxe aux Britanniques.

Des camions ralentis

Quand on met fin à une amitié, la confiance est rompue. Avec le Brexit, une frontière a ainsi été rétablie entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Les camionneurs transportant les caramels dans un sens, ou les tracteurs dans l’autre, devront déclarer aux douaniers ce qu’ils transportent. Ce sera donc plus long qu’avant.

Des voyages réglementés

Voyager sera aussi plus compliqué. Il faudra bientôt un passeport pour circuler entre le Royaume-Uni et l’Union européenne. Et si Mister Smith veut passer la frontière avec son chat ou son canari, il lui faudra un certificat prouvant que son animal est en bonne santé. Par ailleurs, plus question pour un citoyen de l’Union européenne de s’installer librement au Royaume-Uni. Pouvoir vivre et travailler de l’autre côté de la Manche sera plus difficile. 

Des étudiants écartés

Le Royaume-Uni ne participera plus au programme Erasmus. Conséquence : les jeunes Britanniques ne pourront plus étudier quelques mois dans le pays européen de leur choix. Et, inversement, les 32 000 étudiants européens qui allaient chaque année dans les universités britanniques devront trouver une autre destination.

Des pêcheurs rassurés

Jusqu’à présent, les pêcheurs français, danois ou hollandais pouvaient pêcher autant de poissons qu’ils voulaient dans les eaux britanniques. Cela va changer : les pêcheurs européens vont devoir diminuer leurs prises. Mais ouf, les voilà rassurés. Car ils craignaient de ne plus avoir du tout le droit de jeter leurs filets au large des côtes britanniques.

Catherine Ganet